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Bonjour à vous, On se retrouve pour le deuxième tutoriel sur le SQL et aujourd’hui, on va s'intéresser au SELECT. Je vous invite vivement à lire le premier chapitre, qui constitue une petite introduction sur ce qu'est le SQL ici : Revenons à nos moutons, voici de quoi sera composé ce cours : Projection Restriction/Sélection Jointures De plus, pendant ce cours, il se peut que je fasse référence à l'algèbre relationnelle. Ce n'est pas obligatoire, je ne m'attarderai pas dessus, mais si vous connaissez, ça ne peut être qu'un plus pour vraiment bien visualiser ce que vous voulez récupérer comme données. En ayant vu ça, nous aurons déjà fait pas mal le tour des possibilités offertes par le SELECT. I - Cas général : Le SELECT est donc une requête SQL. En faisant un SELECT, on réalise une projection des données de la base de données, en fonction de différents critères. On l'écrit de la forme suivante : SELECT <liste des attributs projetés> FROM <liste des relations touchées par la projection> [ WHERE <liste des critères de restriction> GROUP BY <liste des attributs d'agrégation> HAVING <liste des critères de restriction des agrégats> ORDER BY <liste des attributs du tri du résultat> ] Pour ceux qui connaissent l'algèbre relationnelle, il est facile d'établir une correspondance avec un SELECT dans les requêtes simples. Si vous n'avez pas compris grand chose de ce que je viens d'expliquer, pas de panique, il s'agit juste de la structure de la requête. Les éléments entre crochets sont facultatifs. Tout au long de ce tutoriel, j'utiliserai le schéma de base de données suivant : DEPT(DEPTNO, DNAME, LOC) EMP(EMPNO, ENAME, JOB, #MGR, HIREDATE, SAL, COMM, #DEPTNO) Les tables soulignées sont des clés primaires, et celles avec un #devant sont des clés étrangères. Pour mieux comprendre, je vous invite à jeter un coup d'oeil par ici : http://openclassrooms.com/courses/administrez-vos-bases-de-donnees-avec-mysql/cles-primaires-et-etrangeres II - Projection : On va sélectionner les données à l'aide de la commande SELECT. Comme vu plus haut, dans un SELECT, il faut au minimum un FROM afin de dire dans quelle table on se situe. L'ordre s'écrit donc : SELECT <liste des attributs> FROM <nom des tables> Pour prendre un exemple, mettons que je veuille récupérer toutes les entrées de la table DEPT, la requête sera la suivante : SELECT * FROM dept J'utilise le joker * afin de dire que je veux tous les attributs de la table. Cependant, il est préférable de ne garder que ce dont on a vraiment besoin lorsque l'on effectue la requête, c'est une question d'optimisation. SELECT deptno, dname FROM dept Ici, je sélectionne uniquement les attributs deptno et dname de la table dept. Ce qui nous embête ici, et contrairement à l'algèbre relationnelle, C'est que cette requête n'élimine pas les doublons. On va donc ajouter un mot-clé juste après le SELECT, il s'agit de DISTINCT. On obtient donc ; SELECT DISTINCT job FROM emp Voila la différence : Sans DISTINCT : Avec Distinct : Intéressons nous maintenant au FROM, l'utilisation est très simple, mais on va voir comment créer un alias de table. Concrètement, on va renommer la table provisoirement (le temps de la requête). C'est pour plus de lisibilité et plus de simplicité. Comment on fait ? Il suffit d'écrire ça : FROM nomdelatable alias Ainsi, nous pourrons écrire des requêtes qui ressemblent à ça : SELECT d.deptno FROM dept d Le "d.deptno" peut se traduire par "la colonne deptno de la table d". Simple non ? Aller, au suivant ! Maintenant qu'on a renommé une table, on va chercher comment renommer une colonne, toujours provisoirement ! C'est un peu plus subtil, mais rien de bien compliqué. Ca va se passer comme ça : SELECT deptno AS Service, dname AS "Nom Service" FROM dept; On fait suivre le nom de la table par le mot clé "AS" et ensuite, si c'est un seul mot, pas de guillemets, sinon, on en met. Note : Le AS est optionnel, on peut uniquement séparer le nom de table de l'alias par un espace. Regardons le résultat : mysql> SELECT deptno AS Service, dname AS "Nom Service" FROM dept; +---------+--------------+ | Service | Nom Service | +---------+--------------+ | 1 | Juridique | | 2 | Recherche | | 3 | Comptabilité | | 4 | Support | +---------+--------------+ 4 rows in set On a bien les colonnes qui sont renommées dans le résultat. On peut aussi faire des opérations directement dans un SELECT. Attention, on ne modifie pas le contenu de la table, on affiche juste des valeurs ! On retrouve les 4 opérateurs bien connus : + : Addition - : Soustraction * : Multiplication / : Division Ces opérateurs sont utilisables pour tout attribut numérique ! N'essayez pas de jouer avec les chaînes de caractères. Exemple : mysql> SELECT (sal*1.1)+comm FROM emp; +----------------+ | (sal*1.1)+comm | +----------------+ | 880 | | 2060 | | 2200 | | 3372.5 | | 1430 | | 16000 | +----------------+ 6 rows in set On va maintenant s'intéresser à comment trier les résultats d'une requête, avec la clause ORDER BY : Le classement par défaut est ascendant (ASC). Pour inverser, on rajoutera DESC (comme descendant). Une seule clause ORDER BY et TOUJOURS à la fin du SELECT Les éléments de tri ne figurent pas forcément dans le SELECT Les valeurs NULL se trouvent à la fin si on a un tri ASC, où au début en cas de tri DESC Les éléments de tri peuvent être le nom des colonnes, le numéro des colonnes ou même une expression. Quelques exemples : III - Restriction/sélection : On commence directement par la clause WHERE. Avec le WHERE, on va réduire le nombre de lignes concernées par la recherche. Par exemple, on sélectionne tous les employés du service 1 : SELECT ename, sal FROM emp WHERE deptno = 10 Les conditions de recherche sont des expressions logiques vraies ou fausses, en fonction des enregistrements de la table. Une condition peut aussi être appelée prédicat. Une condition est toujours composée de 3 membres : deux expressions encadrant un opérateur de comparaison. On peut comparer un attribut avec une valeur constante (comme dans l'exemple), mais aussi deux attributs entre eux. On retrouve les opérateurs de comparaison usuels à savoir : Comparaison : =, !=, <>, >, >=, <, <= Intervalles : BETWEEN Concordance de caractères : LIKE avec les jokers _ et % Gestion des colonnes "NULL" : IS NULL Enumération : IN Négation : NOT IN, NOT LIKE, NOT BETWEEN, IS NOT NULL Intéressons-nous aux opérateurs de comparaison suivants : <, >, <= et >= On peut les utiliser avec les types suivants : numérique Alphabétique Chronologique (avec les dates) Exemple avec les dates : SELECT ename, hiredate FROM emp WHERE hiredate < '1981-01-01' -- Le format de la date depend du SGBD Pour les comparaisons de chaînes de caractères, les lettres majuscules et minuscules sont supérieures aux nombres et la casse peut importer, tout dépend de comment le SGBD est réglé. Exemple avec les chaînes : SELECT ename FROM emp WHERE ename > 'MARTIN' Passons au LIKE : Il est très utilisé, notamment pour tout ce qui est scripts de recherche, le tout est de bien savoir l'utiliser ! Comme vous l'avez vu un peu plus haut, on utilise deux jokers : _ qui remplace une lettre % qui remplace tout chaîne de caractère Peu compréhensible n'est-ce pas ? Regardons un exemple pour mieux comprendre : SELECT ename FROM emp WHERE ename LIKE ('_AR%') Que demande cette requête ? On cherche les noms d'employés qui ont pour deuxième lettre A et troisième lettre R dans leur nom de famille. soit : SELECT ename FROM emp WHERE ename LIKE ('_AR%'); +--------+ | ename | +--------+ | WARD | | MARTIN | +--------+ 2 rows in set Déjà un peu plus compréhensible non ? C'est en jouant avec ces deux jokers qu'on arrive à trouver ce qu'on veut. On va maintenant s'intéresser au IN : Il s'agit en fait d'une énumération. Seulement, on peut l'utiliser avec différents types. Par exemple, on sélectionne les employés travaillant dans les services 3 et 4 : Les membres sont entre parenthèses et séparés par une virgule, on peut mettre autant de termes qu'on veut. Le fonctionnement pour le NOT IN est le même. Seulement, on ne prendra que les données dont la valeur du champ n'est pas dans les parenthèses. BETWEEN et NOT BETWEEN On recherche un champ dont la valeur est entre deux valeurs. Il faut savoir que les bornes du BETWEEN sont inclues dans la recherche. Exemple : On recherche les employés qui ont un salaire compris entre 1600 et 3000 : On passe maintenant à l'opérateur de comparaison IS NULL Il faut savoir quelques petites choses avant de commencer : Une valeur NULL est une valeur inconnue NULL <> 0 NULL = valeur non renseignée On teste par IS NULL et non = NULL Exemple : Les employés et leur département qui ont une commission NULL Seulement, une colonne NULL n'est pas très pratique pour faire des calculs. C'est pourquoi chaque SGBD permet de remplacer NULL par une autre valeur. Seulement, cette fonction dépend des SGBD : Pour Oracle : NVL() Pour SQL Server : ISNULL() Pour PostgreSQL : COALESCE() Pour MySQL : IFNULL() Dans ce tutoriel, j'utilise MySQL donc je prendrai pour exemple IFNULL(). Regardons : SELECT ename, sal, comm, sal + comm, sal + IFNULL(comm,0) FROM emp; +---------+-------+------+------------+----------------------+ | ename | sal | comm | sal + comm | sal + IFNULL(comm,0) | +---------+-------+------+------------+----------------------+ | SMITH | 800 | NULL | NULL | 800 | | ALLEN | 1600 | 300 | 1900 | 1900 | | RICARDO | 2000 | NULL | NULL | 2000 | | JONES | 2975 | 100 | 3075 | 3075 | | FORD | 1300 | NULL | NULL | 1300 | | KING | 10000 | 5000 | 15000 | 15000 | | WARD | 1500 | NULL | NULL | 1500 | | MARTIN | 1650 | NULL | NULL | 1650 | +---------+-------+------+------------+----------------------+ 8 rows in set Pratique non ? Passons à la suite ! Les opérateurs logiques Dans une requête SQL, on pourra utiliser des opérateurs logiques afin de lier deux prédicats. Cela permet d'avoir un résultat plus précis avec des conditions simples. Les principaux opérateurs logiques sont (par ordre d'évaluation) : NOT AND OR Ils s'utilisent comme cela : SELECT * FROM emp WHERE deptno = 1 AND sal > 1000; Il est plus que conseillé d'utiliser des parenthèses pour "imposer" l'ordre d'exécution des opérateur logiques. On arrive à la fin de ce chapitre sur la restriction et la sélection des données. Le prochain chapitre sur les jointures sera plus pointu, et plus complet. N'hésitez pas à relire plusieurs fois certains points, quitte à demander un éclaircissement sur quelque chose que vous n'auriez pas compris. Avant de passer au prochain chapitre, je vais ajouter un dernier point : Le résultat d'un SELECT est en fait une relation. On pourra donc utiliser le résultat d'un SELECT dans plusieurs cas : Sous requête Jointures UNION (et opérations ensemblistes) Voila, le chapitre est terminé, on passe à la suite ! IV - Jointures Passons au point le plus marrant de ce tutoriel, et ce sera le dernier. Écoutez bien, les jointures sont des notions importantes pour bien manipuler une base de données ! En effet, les jointures vont nous permettre de mettre en corrélation plusieurs tables au sein d'une même requête, donc en économisant (si c'est bien fait) des ressources système et sans avoir besoin de traitement dans un autre langage (tel que PHP, par exemple). Il existe trois "grandes familles" de jointures : Le produit cartésien Les jointures naturelles Les théta-jointures (ou équi-jointures) Je vais tous vous les présenter, mais celui qui nous intéresse est bien évidemment le dernier. Le produit cartésien : Il s'agit d'une opération entre les relations qui combine toutes les occurrences. C'est à dire que le nombre de lignes du résultat est égal au produit du nombre de lignes de chacune des relations. Autrement dit, si on a une table qui contient 3 entrées, et qu'on fait un produit cartésien avec une autre table qui en contient 4, le résultat fera 12 lignes. Exemple : mysql> SELECT * -> FROM lettre,chiffre; +--------+---------+ | lettre | chiffre | +--------+---------+ | a | 1 | | b | 1 | | c | 1 | | a | 2 | | b | 2 | | c | 2 | | a | 3 | | b | 3 | | c | 3 | | a | 4 | | b | 4 | | c | 4 | +--------+---------+ 12 rows in set Vous avouerez que, quand on manipule de grandes bases de données, cette méthode est très gourmande en ressources et en plus, il est très probable que nous n'utilisions pas tous les résultats. La jointure naturelle : En fait, ce que nous allons appeler jointure peut s'apparenter à un produit cartésien suivi d'une restriction, puis d'une projection. On va combiner des relations ayant des valeurs en commun. Dès maintenant, nous allons beaucoup utiliser les alias afin de simplifier un petit peu nos requêtes. Ne soyez donc pas étonnés lorsque j'en utilise, c'est devenu une habitude. Dès maintenant, nous utiliserons aussi la syntaxe SQL 2 qui introduit justement ces différents types de jointures. Avant, les jointures n'étaient en fait que des produits cartésiens. Trêve de papotages futiles, voici comment s'écrit une jointure naturelle : SELECT deptno, ename FROM dept NATURAL JOIN emp -- Fonctionne sous MySQL, Oracle et PostgreSQL mais pas sous MS SQL Server En fait, une jointure naturelle cherche des champs avec le même nom afin de les mettre en commun. C'est dangereux à utiliser si des colonnes portant le même nom ne se réfèrent pas aux mêmes données. Je vous déconseille de l'utiliser, sauf si vous êtes surs de la base de données que vous utilisez et qu'elle est bien modélisée. La thêta-jointure : C'est le type de jointure le plus souvent utilisé. Nous sommes vraiment maîtres de ce que l'on recherche. La syntaxe est simple à comprendre : -- Nom et salaire des employés gagnant plus que l'employé 7566 SELECT e1.ename, e1.sal FROM emp e1 JOIN emp e2 ON e1.sal > e2.sal -- On fait la jointure avec la condition WHERE e2.empno = 7566 Plutôt simple non ? Pour l'équi-jointure, c'est le même principe, juste la condition change ! -- On cherche le nom de chaque employé avec le nom de son département SELECT e.ename, d.dname FROM emp e JOIN dept d ON e.deptno=d.deptno Alors, convaincus ? Ne vous inquiétez pas, j'ai bientôt fini ! Je vous présente juste une dernière notion Left/right join : En fait, une jointure élimine par défaut les résultats ou il n'y a pas de correspondance (exemple, si un employé n'a pas de département, il ne sera pas affiché). Pour pallier ce problème, il faut dire à SQL de garder les champs à gauche, même si il n'y a pas de correspondance. Exemple : mysql> SELECT ename, e.deptno, dname -> FROM emp e -> LEFT JOIN dept d ON e.deptno=d.deptno; +---------+--------+--------------+ | ename | deptno | dname | +---------+--------+--------------+ | JONES | 2 | Recherche | | FORD | 3 | Comptabilité | | WARD | 3 | Comptabilité | | MARTIN | 3 | Comptabilité | | SMITH | 4 | Support | | ALLEN | 4 | Support | | KING | 6 | HeadOffice | | RICARDO | NULL | NULL | +---------+--------+--------------+ 8 rows in set Ici, on a dit : "Même si il n'y a pas de correspondance, tu gardes les membres étant à gauche (LEFT) de la jointure" et Ricardo est apparu. C'est exactement le même principe pour RIGHT, tout dépend de comment vous construisez vos requêtes. Voilà, je pense avoir fait le tour pour ce tutoriel. N'hésitez pas à réagir, contester, demander des éclaircissements... Bon courage dans vos requêtes SQL Merci d'avoir lu, Pirkoa3 points
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Bonjour, Voici un tutoriel pour activer Zeus sur son serveur Altis Life Crédit : Archangel_za pour son tutoriel sur altisliferpg.com et EdgeKiller pour la traduction (en cours...). - 1 - Dans votre fichier "core\init.sqf", vous devez ajouter une "case" pour le mode Zeus, donc en dessous de ceci : switch (playerSide) do { case west: { _handle = [] spawn life_fnc_initCop; waitUntil {scriptDone _handle}; }; case civilian: { //Initialize Civilian Settings _handle = [] spawn life_fnc_initCiv; waitUntil {scriptDone _handle}; }; case independent: { //Initialize Medics and blah _handle = [] spawn life_fnc_initMedic; waitUntil {scriptDone _handle}; }; Ajoutez ceci : case sideLogic: { _handle = [] spawn life_fnc_initZeus; waitUntil {scriptDone _handle}; }; Avant la fin du switch. - 2 - Créer un fichier dans le dossier core nommé "fn_initZeus.sqf" et mettez ceci à l'intérieur : /* File: fn_initZeus.sqf Author: John "Paratus" VanderZwet Description: Zeus Initialization file. */ player addRating 9999999; waitUntil {!(isNull (findDisplay 46))}; [] spawn life_fnc_copMarkers; if(life_adminlevel < 2) exitWith { endMission "Loser"; }; - 3 - Ouvrez le fichier "functions.h" et en dessous de : class Master_Directory { Ajoutez : class initZeus {}; - 4 - Allez dans l'éditeur: 1 • Ajoutez un module (Double clique) 2 • Pour la catégorie mettez "Zeus" 3 • Pour le module mettez "GameMaster" Les paramètres doivent être comme sur l'image suivante : Désormais Zeus est activé sur votre serveur Altis Life ! Have fun ! PS : N'oubliez pas de vous connectez en tant qu'administrateur en tapant ceci dans le chat : #login <Admin Password>1 point
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Bonjour à vous, Je me lance dans une petite série de plusieurs tutoriels qui, je l'espère, serviront à beaucoup d'entre vous. Pour ne rien vous cacher, j'utilise mes cours comme support en essayant de rester clair, et concis dans tout ce que j'explique. Dans ce sujet, je vais vous présenter le SQL en général, ses principes, son historique, et aussi les SGBD, nous verrons ce que c'est, et à quoi ça sert. De plus, je vous donnerai des pistes afin de choisir le SGBD qui vous correspond. Vous êtes prêts ? C'est parti ! I - Définition : SQL signifie Structured Query Language, ou langage structuré de requêtes. C'est un langage pseudo-informatique (de type requête) standard et normalisé. C'est à dire que l'on peut l'utiliser sur plusieurs systèmes différents, la syntaxe sera toujours (à peu près) la même. Le SQL est destiné à interroger où à manipuler une base de données relationnelle. II - Principes : Le SQL est fondé sur la logique des prédicats, et le modèle relationnel. De plus, c'est un langage non procédural, il permet d'avoir un résultat sans spécifier l'ordre d'exécution des différentes opérations, comme on pourrait le faire en PHP par exemple. C'est un langage ensembliste, c'est à dire qu'il travaille sur des ensembles de données. Au final, une requête SQL est équivalente à une suite d'opérations qui sont en relation. Il faut aussi noter que SQL est une norme depuis 1986. Pour rentrer un peu plus dans le sujet, le SQL se compose de 5 parties : Les ordres LDD (langage de définition des données) : Ce sont tous les ordres qui permettent de modifier la structure de la base de données. Les ordres LMD (langage de manipulation des données) : Ce sont les ordres qui permettent de consulter, ou de modifier le contenu de la base de données Les ordres LCD (langage de contrôle des données) : Ce sont tous les ordres qui servent à gérer les utilisateurs et les privilèges, ainsi que les actions qu'ils peuvent entreprendre Les ordres LCT (langage de contrôle des transactions) : C'est ce qui permet de gérer les transactions, c'est à dire rendre automatiques certains ordres enchaînés (des séquences, si vous préférez) Le SQL procédural : Ensemble d'outils pour que le SQL s'interface correctement avec des langages hôtes (PSM , CLI, Embedded SQL, ... ) III - Historique : Je ne vous aurai pas laissé filer dans un petit bout d'historique voyons ! Voici les différents stades du langage SQL, qui sont importants à connaître : SQL86 - SQL89 ou encore SQL1 : C'est la référence de base, Requêtes compilées puis exécutées depuis un programme d'application 4 types de données simples (entiers, réels, chaînes de taille fixes) Opérations ensemblistes restreintes (uniquement le UNION) SQL92 ou SQL2 : Le standard actuel Requêtes dynamiques Types de données plus riches (intervalles, dates, chaînes de traille variables, ...) Différents types de jointures (naturelle et externe) contre le produit cartésien uniquement en SQL1 Opérations ensemblistes : différence (EXCEPT), Intersection (INTERSECT) Renommage des attributs dans un SELECT SQL99 ou SQL3 : SQL devient un langage de programmation Extensions orientées-objet Types structurés BLOB, CLOB Récusrivité Il faut savoir que je parlerai dans mes différents tutos uniquement de SQL2, qui reste le SQL le plus utilisé (non orienté-objet). Maintenant que nous savons tout ça, c'est bien, mais comment choisir le système qui gérera ma base de données ? IV - Les SGBD : Un SGBD (Système de Gestion de Bases de Données) est un outil informatique permettant de définir, stocker, consulter, modifier et protéger les données de la base. Il existe de nombreux SGBD, comment choisir le bon ? Que peut-on attendre d'un bon SGBD ? Assurer un accès simple, rapide et uniforme aux données de chaque utilisateur Faciliter les tâches d'administration des données Garantir l'intégrité, la sécurité, la confidentialité des données stockées Diminuer le temps de développement des applications qui utilisent ces données Être tolérant aux pannes matérielles et logicielles Voila les principaux points. Je vais vous donner maintenant les principaux SGBD relationnels : MySQL (libre) Oracle (payant, mais beaucoup utilisé) PostgreSQL (libre) Microsoft SQL Server Ingres IBM DB2 (Un peu vieux) SQLite (libre) Microsoft Access (Soyons fous !) ... Pour donner mon avis perso sur quel est le meilleur SGBD, je dirai que tout dépend de votre besoin. Beaucoup se précipitent sur MySQL, pensant que c'est LA solution. A ceux-ci, je leur dirai que non, car MySQL est loin d'être le plus complet des SGBD, il y a beaucoup d'instrucitons que MySQL ne gère pas directement (il faut réfléchir un petit peu pour avoir ce qu'on veut). PostgreSQL est très bien et très complet. Il a aussi l'avantage d'être gratuit et fidèle à SQL2. Sinon, si vous êtes une entreprise (sait-on jamais), Oracle reste la meilleure solution. Voila, j'ai fini cette petite introduction au SQL relationnel, n'hésitez pas à réagir, commenter, critiquer... Le prochain chapitre portera sur le SELECT, sous toutes les formes (en passant par les jointures ! ) A très vite, Pirkoa !1 point
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Bonjour à tous, je vais vous faire cette fois un topic sur les tables en elle même. Commençons par la création (le début des temps lulz), connaître ces scripts devient presque obsolète vu les programmes et api disponiblent maintenant mais bon ça peut toujours servir: #syntaxe: CREATE TABLE [NOM] ([VARIABLES+TYPE+PARAMÈTRES])[PARAMÈTRES SUPPLEMENTAIRES]; CREATE TABLE `ma_table` ( `texte` text NOT NULL, `chiffre` int(10) unsigned NOT NULL, ); Donc: >doc- [NOM] = `ma_table` : C'est simplement le nom que vous voulez donner à votre table - [VARIABLES] : Vous devez donner le nom de la variable/colonne, sont type (chiffre, texte, date, ..) la longueur qu'il doit faire, etc. - [PARAMÈTRES SUPP] : paramètre de la table j'en montrerais dans les exemples suivants au niveau des type de variables vous avez: >doc - tinyint : chiffre entier (de -128 à 127) - smallint : chiffre entier (de -32768 à 32767) - mediumint : chiffre entier (de -8388608 à 8388607) - int : chiffre entier (de -2147483648 à 2147483647) - bigint : chiffre entier (de -9223372036854775808 à 9223372036854775807) - float, decimal, double: pour faire simple on va dire chiffre à virgule - bit: chiffre en binaire (ex: 10110010110100100100...) - binary et varbinary : un peut comme bit sauf que la limite attribuée maximale est de 255 bits - date : Attention c'est la date dans le format mysql uniquement (AAAA-MM-JJ), c'est la norme rfc-machin, ex: 1996-06-21 - time : une heure dans le format standard (HH:MM:SS), ex: 20:32:51 - datetime : le format de "date" et "time" séparé par un espace, ex: 199-06-21 20:32:51 - year : l'année en 4 chiffres, ex: 1996 ou 0666 - char : chaîne de caractères de maximum de 255 caractères (ex: "blsdkngki jsngkj rn1121 dgd") - varchar : similaire à "char" sauf dans le fait que "char" considère les cratères vides comme un espaces jusqu'au comment où il arrive à la limite et oui char peut être avantageux au niveau d'utilisation de fonction par exemple - text (tinytext, text, mediumtext et longtext) : simplement de text, je pense que la limite est dynamique malgré ses autres types qui peut changer la consommation de mémoire à mon avis, je regarderais quand j'aurais le temps. - enum : liste de possibilité définie à la place de la limite. - set : similaire à "enum" sauf que plusieurs possibilités peuvent être attribuées à la varible. normalement toute on utilise pour toutes ses variables un limite de caractère (sauf text), on définie celle-ci entre parenthèses à la suite du type, exemple un "int" a une limite par défaut de 10: `chiffre` int(10) ... les types à virgules (float, decimal, ..) peuvent avoir un second paramètre qui est la limite après la virgule exemple avec une limite de 3 avant et 2 après la virgule: `chiffre2` float(3, 2) ... et la dernières exception je pense est "enum", sa limite sont les choix possibles, exemple la variable fruit peut être 3 fruits différents: `fruit` enum("fraise", "pomme", "cranberrys") ... vous vous demandez peut-être pourquoi ne pas utiliser toujours "text" pour du texte par exemple, c'est simple ça évite de bouffer de la mémoire pour rien bien que maintenant les machines sont si puissantes que la perte se compte en nano-secondes (ns) mais bon dans certaines entreprises grattent jusqu'à la plus infime nano-seconde surtout dans les infrastructure réseau... maintenant on va ajouter des paramètres à nos variables avec une valeur par défaut, une auto-incrémentation (A_I), ou déclarer comme ... en cours de rédaction, c'est long et chiant ...1 point
